Plages secrètes, criques sauvages, sable fin et eaux turquoise… La Corse-du-Sud offre un concentré de merveilles naturelles à explorer. Certaines sont emblématiques, d’autres plus discrètes, accessibles à pied ou après une courte rando, mais toutes partagent ce petit quelque chose d’unique. Entre coins très fréquentés et pépites plus confidentielles, je t’emmène découvrir les plages que j’ai aimées (ou un peu moins), toujours avec ce goût pour la nature, la marche, et les endroits qui font vibrer.
Me situer dans le sud de la Corse
- Plage de Carataggio
- Plage de Palombaggia et la plage Tamaricciu
- Plage d’Acciaghju
- Plage de Santa Giulia
- Plage de Rondinara
- Plage de Piantarella
- Plage le Petit Sperone
- Plage du Grand Sperone
- Cap de Pertusata, plage de st Antoine et sa grotte
- Plage de Rocapina et la Tour Génoise et plage d’Erbaju

Quand partir en Corse du Sud ?
Le meilleur moment pour profiter des plages de Corse du Sud, c’est quand il fait beau, sans vent trop fort. Même en été, le mistral peut rendre l’air frais, surtout au bord de la mer. Je te conseille d’éviter la toute haute saison, car en juillet-août, il fait souvent très chaud et les plages peuvent être bien remplies. Personnellement, je privilégierais plutôt la fin juin ou septembre : la météo est encore agréable, les températures plus douces, et il y a moins de monde.
Comment se rendre en Corse du Sud en avion ?
Depuis Paris, la façon la plus rapide et pratique est de prendre un vol direct vers Ajaccio, Figari ou Bastia. Plusieurs compagnies proposent des billets à partir d’environ 70 € en basse saison, avec des prix qui peuvent monter en été. Le vol dure environ 1h30.
Comment se rendre en Corse du Sud en ferry ?
Depuis le sud de la France, vous pouvez aussi opter pour le ferry. Les départs se font principalement depuis Marseille ou Toulon, avec une traversée qui dure entre 5 et 8 heures selon la destination. Les tarifs varient entre 50 et 100 €, selon la saison et la compagnie.
Plage de Carataggio
Aussi appelée la “plage de Tahiti” par les locaux, la plage de Carataggio est un petit bijou un peu à l’écart des foules. Ce que j’ai adoré ici, c’est cette impression d’être au bout du monde… alors qu’on est à seulement quelques kilomètres de Porto-Vecchio. L’eau y est cristalline, le sable d’un blanc éclatant, et tout autour, le maquis typiquement corse.
L’accès n’est pas des plus simples, mais c’est ce qui fait aussi son charme. Il faut marcher environ 20 à 30 minutes à travers le maquis depuis le hameau de Piccovaggia. Le sentier est bien visible mais non balisé, donc mieux vaut utiliser Maps pour ne pas se tromper. Prends de bonnes chaussures, surtout si tu y vas en plein été, la chaleur tape vite !
Où se garer ? Tu peux te garer gratuitement le long de la route près du lotissement de Piccovaggia, mais les places sont limitées en haute saison. Il n’y a pas de parking officiel ni de frais à payer, donc il vaut mieux arriver tôt (ou en fin d’après-midi pour les plus belles lumières).



Plage de Palombaggia et la plage Tamaricciu
Quand on parle de plages de rêve en Corse, Palombaggia revient souvent. L’eau y est d’une transparence incroyable, presque irréelle, avec des nuances de turquoise et d’émeraude qui contrastent parfaitement avec les rochers rouges et les pins parasols qui bordent le sable fin. Mais pour être honnête, ce n’est pas celle que j’ai préférée. Trop de monde, trop d’attente peut-être autour de cette plage devenue emblématique… Elle est belle, oui, mais pas la plus belle de Corse-du-Sud selon moi. En poursuivant vers le sud, on tombe rapidement sur Tamaricciu, plus petite, mais tout aussi jolie.
Où se garer ? Il y a plusieurs parkings payants en saison (autour de 5 à 10 € la journée) à proximité de Palombaggia, dont un principal bien aménagé en retrait de la plage. Pour Tamaricciu, on peut aussi se garer le long de la route (attention, vite plein), ou sur un petit parking privé souvent payant l’été. Mieux vaut arriver avant 10h si tu veux éviter la galère, surtout en août.
Bon à savoir : à Palombaggia, on trouve quelques paillotes et restos de plage, donc c’est facile de rester la journée entière. À Tamaricciu, c’est plus calme, mais il y a aussi une paillote posée dans un décor de rêve, un peu plus chère mais sympa pour boire un verre les pieds dans le sable.
Conseil photo : le contraste entre les rochers rouges et les eaux turquoise est encore plus saisissant en fin d’après-midi, quand le soleil descend. Et si tu veux éviter les foules, pense à y aller hors saison, en mai ou fin septembre.



Plage d’Acciaghju et la plage de la Folaca
La plage d’Acciaghju (ou Acciaju) m’a agréablement surprise. Moins connue que ses voisines, elle est plus calme et pourtant tout aussi belle. L’eau est limpide, le sable est fin, et il y a quelques criques à découvrir en marchant un peu.
Depuis la plage, j’en ai profité pour partir à pied explorer la plage de la Folaca, juste à côté. C’est une petite baie sauvage, bien moins fréquentée, avec une atmosphère paisible. L’accès se fait facilement en longeant le littoral.
Où se garer ? Un petit parking gratuit se trouve à l’entrée d’Acciaghju, mais il peut vite se remplir en haute saison. Il vaut mieux venir tôt ou en fin de journée.






Plage de Santa Giulia
Je ne savais pas trop à quoi m’attendre en y allant à l’aube, mais Santa Giulia au lever du soleil, c’est une vraie claque. Le genre de moment suspendu, où tout est calme et doré, et où tu te dis que ça valait largement de se lever (très) tôt. La lumière caresse doucement la mer, les pontons sont encore vides, les bateaux au mouillage semblent flotter dans l’air. Bref, une atmosphère magique.
La plage est assez longue, très douce avec son sable blanc et son lagon d’eau turquoise presque irréel. En pleine journée, elle peut vite être très fréquentée (voire bondée), mais au petit matin, tu peux la savourer presque seul(e). Et franchement, la voir se réveiller lentement, c’est un souvenir que je garde précieusement.
Où se garer ? Il y a plusieurs parkings à proximité, certains sont gratuits tôt le matin ou hors saison, d’autres deviennent payants en journée (environ 5 à 10 € selon la période). Si tu viens pour le lever du soleil, aucun souci de place ! Sur place : en journée, la plage est bien équipée : paillotes, bars de plage, location de paddle ou de transats…
Conseil photo : si tu veux capturer les premiers rayons du soleil, positionne-toi à l’extrémité gauche de la plage (côté sud), là où les pontons avancent dans l’eau. Les reflets sont incroyables à cette heure-là.



Plage de Rondinara
La plage de Rondinara, c’est un vrai petit croissant de paradis niché entre deux pointes rocheuses, avec une eau d’un calme absolu et des teintes bleu lagon à faire rougir les Caraïbes. Ce que j’ai aimé ici, c’est cette impression de lagune naturelle. L’eau est peu profonde, chaude, et parfaite pour traîner des heures à barboter. Même en plein été, on s’y sent bien… à condition d’éviter les heures de pointe.
Mais si je te la recommande, c’est aussi pour la balade qu’on peut faire juste au-dessus de la baie, avec des vues de dingue. J’ai suivi un petit itinéraire trouvé sur Visorando (tape simplement “Rondinara” dans l’appli), qui grimpe sur les hauteurs et longe le littoral. Rien de trop sportif, mais assez pour prendre un peu de hauteur, profiter du silence du maquis, et admirer la baie vue d’en haut. Spoiler : c’est encore plus beau qu’au ras de l’eau.
Où se garer ? Il y a un parking payant à proximité immédiate de la plage (environ 5 € la journée). Petit conseil rando : prévois de bonnes chaussures (le sentier peut être caillouteux), un chapeau, et surtout de l’eau. Le parcours fait une boucle d’environ 4 à 5 km selon l’itinéraire, rien de difficile, mais en plein soleil ça tape vite.



Plage de Piantarella
La Plage de Piantarella, je ne m’y attendais pas du tout… et pourtant, c’est l’une de celles qui m’a le plus surprise. Située non loin de Bonifacio, cette plage a quelque chose d’unique : on dirait littéralement une piscine naturelle à ciel ouvert. L’eau y est peu profonde sur des dizaines de mètres, transparente à l’extrême, et tellement calme qu’on y marcherait presque jusqu’aux îles d’en face.
Où se garer ? Il y a un petit parking à proximité de la plage, souvent payant en saison (compte environ 5 à 8 € la journée). Comme d’habitude en Corse, mieux vaut arriver tôt, surtout si tu veux tenter la traversée vers Piana tranquillement.
Plage le Petit Sperone
Il y a des endroits qui se méritent… et la Plage du Petit Sperone en corse du sud en fait partie. Ce n’est pas la plus facile d’accès, mais honnêtement, une fois que tu y es, tu comprends tout de suite pourquoi elle fait partie des incontournables. Eau turquoise, sable blanc ultra fin, crique bien abritée du vent… c’est un petit bijou encadré par des rochers, comme posé là juste pour les chanceux qui prennent le temps d’y aller. Et même si elle est connue, elle garde un petit côté confidentiel, sans gros aménagements, ni paillotes, ni transats alignés.
Comment y accéder ? Il faut d’abord se rendre à la plage de Piantarella, se garer là-bas (parking payant en saison), puis marcher une quinzaine de minutes le long du littoral. Le sentier est agréable, avec vue sur la mer, et l’arrivée sur Petit Sperone est toujours un petit effet “wahou”, même quand on sait à quoi s’attendre.
À savoir : la plage est non aménagée, donc tout est à prévoir : eau, encas, crème solaire… et sac poubelle bien sûr, pour repartir avec ses déchets (le lieu est encore propre, autant que ça dure). Il n’y a pas d’ombre naturelle, donc un petit parasol ou un chapeau est bienvenu. Petit plus : l’eau est peu profonde et chaude, parfaite pour une baignade longue et tranquille. Tu peux même t’amuser à rejoindre le Grand Sperone, situé un peu plus loin, en continuant à pied par le sentier côtier (voir ci-dessous).
Conseil photo : à faire absolument tôt le matin ou en fin d’après-midi pour éviter le monde et capter la lumière douce sur l’eau translucide.



Plage du Grand Sperone
Juste après Petit Sperone, en poursuivant le sentier, se trouve sa grande sœur : la Plage du Grand Sperone. Moins connue, un peu plus vaste, mais tout aussi magnifique. Ici, pas de crique encaissée : on est sur une large courbe de sable blanc éclatant, bordée d’un maquis verdoyant et d’une mer qui décline tous les tons de turquoise. J’y suis allée en marchant tranquillement depuis Piantarella, après avoir profité de Petit Sperone, et je dois dire que le contraste est assez bluffant. Grand Sperone a ce côté très ouvert, avec une ambiance presque sauvage. Pas un bâtiment à l’horizon, pas de route ni de bruit, juste la mer, le vent léger et le sable qui crisse sous les pieds.


Cap de Pertusata, plage de St Antoine et sa grotte
Si tu aimes les coins un peu à l’écart, sauvages et spectaculaires, alors je te conseille sans hésiter la randonnée jusqu’au Cap de Pertusata et à la plage Saint-Antoine. en corse du sud. On l’a faite via Visorando, et c’est vraiment un itinéraire à retenir : le genre de balade qui allie vues de folie, silence absolu et petite crique cachée en récompense.
Le sentier longe les falaises blanches de Bonifacio, avec des panoramas de dingue sur la Méditerranée et la ville perchée, avant d’arriver à ce cap où trône un vieux phare. C’est déjà magique, mais le clou du spectacle, c’est la descente jusqu’à la plage de Saint-Antoine, nichée entre les roches, avec sa grotte creusée dans la falaise. L’eau y est plus fraîche que sur les plages du sud, sans doute à cause de la profondeur et des courants. Si tu es du genre à aimer les baignades toniques, tu vas adorer !
Où se garer ? Tu peux te garer sur les hauteurs de Bonifacio, vers la rue Saint-Roch ou près du sémaphore si tu veux démarrer la rando depuis le début. Il existe plusieurs variantes du parcours (visibles sur Visorando), certaines plus longues, d’autres plus directes. Compte environ 2 à 3 heures aller-retour, selon le sentier choisi.
Le spot photo à ne pas louper : la vue depuis le haut des falaises, juste avant d’entamer la descente vers la plage. Les falaises crayeuses qui plongent dans l’eau bleu profond, c’est tout simplement magique.





Plage de Rocapina, Erbaju et la Tour Génoise
La route qui mène à la plage de Roccapina donne déjà le ton : des virages à travers le maquis, peu de monde, et cette impression de s’éloigner du tumulte. Puis, au détour d’un virage, la mer se dévoile et… là, tu le vois : le Lion de Roccapina, une formation rocheuse étonnante, comme un félin couché qui veille sur la plage. Vue d’en haut, avec la mer turquoise en toile de fond, c’est déjà un petit choc visuel. On a choisi de faire la randonnée jusqu’à la tour génoise, puis de continuer vers la plage d’Erbaju, une longue bande de sable encore plus sauvage, accessible uniquement à pied. L’itinéraire était sur Visorando : environ 1h45 de marche aller, avec des passages en crête, une vue époustouflante sur la côte, et ce sentiment d’être seuls au monde.
Plage de Roccapina
Roccapina, c’est une petite plage bien protégée, parfaite pour se poser. L’eau y est limpide, le sable chaud, et il y a même quelques zones d’ombre sous les rochers. Par contre, en été, elle peut être fréquentée (et le parking vite plein).
Plage d’Erbaju
Erbaju, c’est une autre ambiance : plus sauvage, plus ouverte, et surtout bien plus calme. Pas de route, pas de bateau… juste la nature. Une vraie récompense après la marche. (voir photo).
Où se garer ? Le parking de la plage de Roccapina est gratuit, mais non surveillé. Il est accessible par une piste en terre (attention aux voitures basses). De là, tu peux rejoindre la plage facilement ou prendre le sentier de randonnée vers la Tour de Roccapina et Erbaju. Infos rando : la boucle complète fait environ 6 km, avec un peu de dénivelé et des passages rocailleux. Prends de bonnes chaussures, de l’eau (aucune source sur place) et un couvre-chef. Il n’y a aucun aménagement sur la plage d’Erbaju, donc tout est à emporter.
Conseil photo : depuis la tour, la vue panoramique sur les deux plages est sublime. Si tu peux, fais-la tôt le matin ou en fin d’après-midi pour avoir la meilleure lumière (et éviter la chaleur).



Quelle activité à faire dans le Sud de la Corse ?
Si tu veux faire une excursion en bateau, je te recommande celle au départ de Porto-Vecchio. En quelques heures, tu navigues dans la Réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, tu peux voir plein d’oiseaux marins comme des cormorans ou des puffins, et tu passes près de l’île de Cavallo, où vivent des milliardaires.
Tu feras aussi une pause baignade dans les eaux claires de l’archipel des Lavezzi, un vrai coin paradisiaque. Pour finir, tu découvriras les falaises et grottes impressionnantes autour de Saint-Antoine.
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