Que faire au Costa Rica, lorsque l’on pense au Costa Rica, on imagine souvent ses plages de sable fin et ses spots de surf réputés. Mais pour ce voyage, j’ai choisi une approche différente : me concentrer uniquement sur l’intérieur des terres, là où la nature règne en maître et où la biodiversité explose à chaque détour de sentier.
Mon itinéraire m’a menée loin des zones les plus touristiques, pour vivre une immersion profonde dans les forêts nuageuses, les jardins tropicaux et les réserves écologiques. Mon objectif ? Observer la faune et la flore exceptionnelles de ce petit pays d’Amérique centrale, et me laisser surprendre par la magie de ses paysages sauvages.
Des papillons aux ailes transparentes aux colibris, en passant par le mythique Quetzal… Ce voyage a été entièrement tourné vers la nature, dans des lieux choisis pour leur authenticité, leur tranquillité, et leur engagement pour la conservation.
Me situer au Costa Rica
- Le Jardin à papillons à San José
- Monteverde, cascade los murcielagos
- Sanctuaire écologique de Monteverde
- Réserve de Curi Cancha
- La fortuna depuis Santa elena
- Refuge Land is love

Quelle est la bonne période pour y aller ?
La meilleure période pour visiter le Costa Rica dépend des régions. En août, par exemple, j’ai constaté qu’à Monteverde, il y avait pas mal de pluie et de nuages, typiques de la saison des pluies (mai à octobre). Cela dit, chaque région a ses particularités : si tu es dans les zones côtières, tu profiteras davantage de journées sèches. La saison sèche (décembre à avril) reste idéale pour un climat ensoleillé et des activités en plein air.
Comment se déplacer au Costa rica ?
Le réseau de bus au Costa Rica est bien développé et reste l’un des moyens les plus économiques pour voyager dans le pays. De mon côté, je n’ai rencontré aucun souci particulier : les bus étaient ponctuels, faciles à utiliser et globalement confortables.
Cependant, il faut savoir ne sont pas desservies par les bus publics. Dans ce cas, il faut prévoir un transfert en taxi ou via une navette privée depuis la ville la plus proche.
Le jardin à papillon (Spirogyra Butterfly Garden)
Dès mon arrivée au Costa Rica, j’ai choisi de flâner un peu dans la capitale, San José. En me baladant au hasard des rues, je suis tombée sur un petit coin de verdure méconnu : le Jardin à Papillons. Une vraie bulle de calme en plein cœur de la ville !
Ce site, bien que payant, reste très accessible — l’entrée coûte environ 7 euros, et pour ce prix-là, on en prend plein les yeux. Le jardin abrite une multitude d’espèces de papillons tropicaux, virevoltant librement autour de vous. C’est un endroit parfait pour une petite pause nature, surtout si vous êtes curieux de découvrir la biodiversité locale sans quitter la ville.
Le Jardin à Papillons se trouve à deux pas du Parc zoologique Simón Bolívar, ce qui en fait une halte idéale si vous explorez le centre de San José à pied.
📍 Lien Google Maps du jardin : clique ici



Cascade los Murciélagos / Monteverde Waterfall
Ensuite, je me suis dirigée vers Monteverde, une région bien connue pour sa forêt de nuages et sa biodiversité exceptionnelle. Pour m’y rendre, j’ai pris un bus de la compagnie Transmonteverde au départ du Terminal 7-10 à San José. Les bus partent quotidiennement à 6h30 et 14h30, et le trajet dure environ 4 heures. Le billet coûte environ 3 830 colones costaricains (environ 7 euros).
Parmi les balades à faire dans le coin, j’ai choisi de visiter une petite pépite encore peu fréquentée : la cascade “Los Murciélagos”, également appelée Monteverde Waterfall. L’entrée coûte environ 6 euros, et c’est vraiment une belle surprise. Le sentier, bien aménagé, serpente à travers une végétation luxuriante avant de déboucher sur une cascade sauvage et rafraîchissante. Loin des spots touristiques trop fréquentés, c’est l’endroit parfait pour se reconnecter à la nature et profiter de la tranquillité du lieu.
📍 Lien Google Maps de la cascade : clique ici

Sanctuaire écologique de Monteverde
Dans cette même région, j’ai fait le Sanctuaire Écologique de Monteverde, une réserve privée de 48 hectares préservant la forêt tropicale humide. Tout a fait en accord avec ce j’aime, ce sanctuaire familial se consacre à la conservation de la biodiversité locale tout en offrant aux visiteurs une expérience immersive au cœur de la nature.
Trois sentiers sont accessibles dans le sanctuaire, dont le plus long dure environ 1h40. Il permet de découvrir deux magnifiques points de vue ainsi qu’une petite cascade nichée au cœur de la végétation. Les paysages traversés sont très variés : on passe notamment par des plantations de café et de bananes, cultivées en parfaite harmonie avec l’écosystème environnant.
Le sanctuaire abrite une faune particulièrement riche. C’est d’ailleurs ici que j’ai vu mes premiers singes, un moment marquant ! On y croise également de nombreuses espèces d’oiseaux tropicaux, ainsi que le célèbre papillon aux ailes transparentes, aussi délicat que fascinant.
Les sentiers offrent en prime des panoramas exceptionnels, avec des vues dégagées sur les cascades environnantes et sur le golfe de Nicoya, au loin. L’entrée coûte environ 17 euros, une contribution qui sert directement à financer les efforts de conservation du site. Il est possible de faire la visite en autonomie ou accompagné d’un guide, selon vos envies.
📍 Lien Google Maps du sanctuaire : clique ici






Réserve de Curi Cancha
La réserve de Curi-Cancha est une véritable merveille, un lieu à couper le souffle tant par la beauté de ses paysages que par la richesse incroyable de sa faune et de sa flore. Ici, la nature est reine, et chaque pas dans la forêt nous plonge un peu plus dans un univers magique. J’y ai réalisé un rêve : observer le mythique Quetzal resplendissant, avec son plumage vert émeraude et sa longue queue flottante. Mais ce n’est pas tout ! J’ai aussi eu la chance d’apercevoir des motmots, des colibris, un tatou, ainsi que des toucans.
Pour cette visite, j’ai choisi de me faire accompagner par un guide naturaliste, et je ne peux que vous le recommander vivement ! Non seulement ces guides connaissent parfaitement la faune locale, mais ils sont aussi capables de reconnaître les chants d’oiseaux pour localiser les espèces discrètes. Grâce à leur longue-vue, on peut observer les animaux de très près, sans les déranger, ce qui rend l’expérience encore plus magique.
Autre bonus : certains guides parlent français, ce qui permet d’apprendre une foule de choses sur cette nature extraordinaire, même si vous ne parlez pas espagnol ou anglais couramment. Tarifs : l’entrée de la réserve est d’environ 20 euros, et pour 23 euros, vous pouvez profiter d’une visite guidée — ce qui vaut largement le petit supplément, croyez-moi !



Où manger à Santa Elena ?
Si tu passes par Santa Elena, ne manque surtout pas Taque Taque Taquería ! Ce petit resto, à l’ambiance détendue et colorée, propose des tacos savoureux et créatifs, préparés avec des produits frais et locaux. C’est le genre de lieu où tu t’installes sans trop savoir à quoi t’attendre… et tu y retournes plusieurs fois.
La Fortuna depuis Santa Elena
Après avoir exploré les merveilles de Monteverde, direction La Fortuna, une étape incontournable pour découvrir l’emblématique volcan Arenal. Le trajet entre Santa Elena et La Fortuna s’est avéré tout aussi incroyable que le reste de mon aventure. Pour ce déplacement, j’ai opté pour une combinaison un peu particulière : un van pour commencer, suivi d’une traversée en bateau sur le Lago Arenal, et enfin un dernier van pour rejoindre ma destination.
Le trajet lui-même est une aventure, avec des paysages à couper le souffle. En chemin, on traverse des zones qui rappellent presque les paysages de la Suisse : des montagnes verdoyantes, des lacs tranquilles, et des forêts luxuriantes. La traversée en bateau, qui offre des vues magnifiques sur le Lago Arenal, est un moment privilégié, avec les montagnes en toile de fond, presque irréelles tant elles sont spectaculaires. Ce trajet, bien plus qu’un simple déplacement, fait partie de l’expérience et vaut vraiment le détour.



Une semaine dans un refuge animalier au Costa Rica
Après avoir découvert les merveilles de La Fortuna, j’ai poursuivi mon voyage au cœur du Costa Rica en rejoignant Land is Love, un écolodge pas comme les autres. Situé en pleine nature, ce lieu m’a tout de suite séduite par son atmosphère paisible et engagée. Ce refuge abrite aussi le Animal Love Center Rescue Centre, un refuge pour chiens victimes de maltraitance. Ici, les animaux ne sont pas simplement hébergés : ils sont soignés, aimés et entourés. Certains ont été battus ou abandonnés, et on ressent encore parfois leur crainte. D’autres viennent spontanément chercher un peu d’affection, preuve de la confiance retrouvée. Ce refuge m’a profondément touchée, et m’a rappelé à quel point le voyage peut aussi être un acte de soutien et de solidarité.
Mais cette semaine n’a pas été que contemplative. Cet endroit afin de financer le refuge propose aussi une multitude d’activités en lien avec la nature environnante. J’ai eu la chance de vivre plusieurs aventures inoubliables :
- Du canyoning dans des cascades encaissées, où j’ai sauté, descendu en rappel et nagé dans des eaux fraîches,
- Du rafting intense sur une rivière aux courants puissants, le tout entourée par une végétation luxuriante,
- Et une tyrolienne incroyable qui m’a permis de survoler la canopée et d’avoir une vue vertigineuse sur la forêt tropicale.
Chaque journée était un savant équilibre entre adrénaline et reconnexion à la nature. J’ai aussi adoré les moments plus simples : discuter avec les bénévoles, caresser les chiens du refuge, écouter les sons de la jungle au petit matin… Ce lieu existe grâce à la passion et à l’engagement de ceux qui y travaillent. Si tu veux soutenir le refuge, tu peux faire un don directement via ce lien : Soutenir le refuge Animal Love Center ! Chaque geste compte pour offrir une vie meilleure à ces chiens qui n’ont pas eu un départ facile.





